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Sous l'Anémone
16 décembre 2014

Mon voyage en avion de chasse... sur simulateur

Si quelqu'un dans mon entourage ignorait mon amour de l'aviation, il faudrait qu'il ait subi un sérieux traumatisme cranien. Tous mes amis savent que je passe des soirées entières, et parfois des nuits, sur Falcon4. Même mes plus vieilles connaissances le savent, puisque cet engouement ne date pas d'hier : il vient de mon enfance, depuis que j'ai découvert FS4 (rien que d'y penser ne me rajeunit pas). Lorsque j'ai reçu mon cadeau de pot de départ par mes collègues, vous comprendrez donc la joie qui a été la mienne : un essai sur un simulateur de vol. Pas un consacré aux avions de ligne, comme il en existe tant. Mais un dédié aux avions de chasse, et qui est unique en Europe. Il a fallu voyager un peu pour s'y rendre, puisque cela se passait à Lyon. Mais le déplacement en valait amplement la peine. J'ai été mis en condition dès mon arrivée, lorsqu'on m'a tendu mon attirail de pilote, qu'on m'a demandé d'enfiler. L'uniforme était complet, et comprenait une combinaison et un casque micro, des chaussures, et même un torso harness. Si l'uniforme n'a pas d'utilité réelle, on se sent aussitôt dans la peau d'un véritable pilote effectuant son premier vol. S'est ensuivi un court briefing, durant lequel j'ai découvert les commandes de base : comment mettre les gaz, engager un combat, etc. Vu le nombre d'heures passées sur Falcon4, je n'ai eu aucune difficulté à suivre. J'ai alors découvert mon appareil : un habitacle reproduisant parfaitement celui d'un avion de chasse, avec son tableau de bord et sa verrière. Celui-ci était installé devant un écran en demi-sphère, et offrait ainsi au pilote une vision à 180 degrés. Je trouve seulement dommage que la cabinee ne soit pas sur vérins, mais l'écran offre des sensations vraiment saisissantes. Je me suis mis aux commandes, et me suis lancé sur la piste. Vol en basse altitude, puis premier break. Planant ! Tout le paysage au-delà de la verrière changeant d'angle au moindre mouvement, on éprouve vraiment l'impression de se retourner. Première fois de ma vie que je pousse l'immersion de la simulation aussi loin. C'est magique ! Et « c'est pas fini », comme dirait l'autre. Je me mets en chasse et repère sur mon radar des cibles ennemies. D'autres participants, dans d'autres simulateurs, qui vont faire les frais de mes connaissances dans le domaine. Voilà une expérience intense et riche en sensations. On a du mal à imaginer à quel point l'on se prend au jeu, au point d'en oublier que c'en est un, par moments ! Si vous êtes vous aussi fan d'aviation, je vous recommande fortement d'essayer un jour. Pour ceux que cela intéresse, je vous laisse le lien vers le site de cette simulation de vol.

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  • On m'appelle le Poisson Bleu, il est donc normal que Sous l'Anémone soit mon repère, le lieu où je peux converser en totale liberté sans rien craindre des autres. Ici c'est chez moi, à coeur ouvert.
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