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Sous l'Anémone
9 février 2016

Mobiliser les entreprises pour conquérir l'espace

L’espace est aujourd’hui sillonné par un nombre croissant de satellites répondant à des besoins de plus en plus diversifiés (science, télécommunications, navigation-localisation, observation, météorologie, etc.) pour le compte de multiples utilisateurs, tant étatiques que privés, répartis à travers le monde. Les apports de ces satellites sont désormais intégrés dans un grand nombre d’activités humaines, sans que cela soit toujours clairement perçu, et la compétence spatiale est unanimement reconnue comme un vecteur de développement technologique. Autant d’éléments de fond qui plaident pour le maintien par les puissances historiques de leurs capacités spatiales et qui incitent les nouveaux entrants à acquérir des compétences nationales (ou régionales), dans un souci naturel d’autonomie. Cette ambition est cependant contrainte par la nécessité de disposer d’une base industrielle et technologique significative ainsi que par l’importance des investissements requis par le développement des systèmes spatiaux. La maîtrise du lancement représente le premier niveau de puissance spatiale, qui lui-même comporte différents degrés. Seuls les États-Unis, la Russie, l’Europe, le Japon et la Chine ont aujourd’hui la capacité de placer des satellites sur tous les types d’orbites. L’Inde parviendra bientôt à assurer des lancements géostationnaires, mais un État comme Israël ne dépassera probablement jamais une compétence ponctuelle et de principe concernant l’accès à des orbites basses. Ce « club » des puissances spatiales s’ouvre progressivement à de nouveaux membres (Brésil, Corée du Sud, Iran, etc.) mais reste fondamentalement restreint. Aux stades suivants interviennent, comme autant d’éléments discriminants, d’autres capacités, telles que la maîtrise des vols habités ou le développement de systèmes militaires spécifiques, à pondérer toutefois par le degré de sophistication des technologies mises en oeuvre, ce qui rend difficile un classement objectif des puissances spatiales. On peut néanmoins identifier des grands groupes qui correspondent à des formes différentes de puissance. Ainsi, les États-Unis se distinguent par la place unique tenue par des moyens spatiaux pleinement intégrés dans la protection de leurs intérêts nationaux. Les puissances occidentales et le Japon détiennent des compétences conformes à leur niveau technologique et à leur puissance économique mais limitées par la faiblesse relative de leur implication politique sur la scène internationale, un schéma global que la Russie décline à sa façon. Enfin, les puissances émergentes construisent leur effort spatial pour se faire reconnaître et pour accélérer leur développement économique. Source: organisation de séminaire.

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